Elles sont littĂ©ralement partout, de lâUkraine au Venezuela, de la Tunisie au SĂ©nĂ©gal : les six fondations liĂ©es aux partis politiques allemands ont 300 bureaux Ă lâĂ©tranger, dĂ©passant de loin le nombre dâambassades et consulats allemands. Elles disposent dâun budget annuel ayant passĂ© le cap du demi-milliard dâeuros. Au fil des annĂ©es, elles sont devenues un instrument de la politique impĂ©riale soft de lâĂtat allemand, pratiquant allĂšgrement lâingĂ©rence « dĂ©mocratique » sous toutes ses formes aux quatre coins du monde. Leur arme principale est lâargent quâelles distribuent gĂ©nĂ©reusement. CensĂ©es se faire concurrence entre elles, elles collaborent de fait Ă©troitement pour un mĂȘme objectif : servir les intĂ©rĂȘts de lâĂtat qui les finance avec lâargent des contribuables et « proposer le modĂšle dĂ©mocratique allemand » partout oĂč les peuples bougent. Les bĂ©nĂ©ficiaires de cette gĂ©nĂ©rositĂ© sont rarement conscients des tenants et aboutissants et des objectifs rĂ©els de cette politique. Puisse cet ouvrage Ă©clairer leur lanterne Ă partir du lumineux exemple polonais.
Il nây a pas encore dâavis.